1897. « Yes, Virginia, there is a Santa Claus ». Tel est le titre d’un des textes paraissant ce matin dans la page éditoriale du New York Sun, en réponse à une lettre de Virginia O’Hanlon, adressée au journal, exprimant des doutes sur l’existence du Père Noël.
Le journaliste Francis Pharcellus Church, un ancien correspondant de guerre durant la guerre de Sécession, ne se limite pas à une brève et cute réponse à la fillette de 8 ans. Oh que non! Il assaisonnera son argumentaire de thèmes philosophiques, insistant sur le fait que de ne pas voir le Père Noël ne l’empêche pas pour autant d’exister.
Alors voilà les amis, vous n’avez plus de raisons de nier l’incontestabilité de son existence. Faites de vous des Virginies, ou un pendant masculin pour ceux à qui cela s’applique, évidemment. Il ne vous reste que 94 dodos avant son (pas Virginie, paix à son âme, mais le Père Noël) triomphal retour.
Si vous me permettez, ne confondez pas ce sympathique mais réel personnage du Pôle Nord avec les aspirants à la résidence du 24 Sussex Drive; contrairement au premier qui livre, ces derniers ne font habituellement que promettre.
Parlant d’ancien correspondant de guerre, nous avons souvenir d’un autre qui de son côté aura presque réussi à convaincre les québécoises et les québécois à croire et partager son rêve d’un pays.
De nos jours, ce rêve est soutenu par un nouveau marié, déchiré entre sa business et la politique, qui fantasme également à son club dans la LNH. Souhaitons pour lui que le Père Noël soit à l’écoute…